Un rapport sénatorial alerte sur les montants «dérisoires» attribués à la lutte contre les violences faites aux femmes
Source: L'Opinion
Paris - «Une grande cause encore mal dotée» : cinq mois après un bilan au vitriol de la Cour des comptes sur la politique d'égalité femmes-hommes, un rapport du Sénat épingle les montants «dérisoires» alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les crédits du programme alloué à l'égalité entre les femmes et les hommes ont certes «presque triplé entre 2020 et 2024 mais ils ne représentent qu’un peu plus de 100 millions d’euros», a souligné jeudi le sénateur LR Arnaud Bazin lors de la présentation à la presse du rapport de la commission des finances.
«Il s’agit d’un montant, disons-le, dérisoire, a fortiori lorsqu’on le rapporte au coût des violences pour la société, que plusieurs études ont chiffré à au moins 3,6 milliards d’euros par an», a-t-il ajouté aux côtés du co-rapporteur et sénateur communiste Pierre Barros. Les financements en provenance des collectivités territoriales et des fonds européens «pourraient eux être davantage mobilisés» tout comme les fonds privés.
Paris - «Une grande cause encore mal dotée» : cinq mois après un bilan au vitriol de la Cour des comptes sur la politique d'égalité femmes-hommes, un rapport du Sénat épingle les montants «dérisoires» alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les crédits du programme alloué à l'égalité entre les femmes et les hommes ont certes «presque triplé entre 2020 et 2024 mais ils ne représentent qu’un peu plus de 100 millions d’euros», a souligné jeudi le sénateur LR Arnaud Bazin lors de la présentation à la presse du rapport de la commission des finances.
«Il s’agit d’un montant, disons-le, dérisoire, a fortiori lorsqu’on le rapporte au coût des violences pour la société, que plusieurs études ont chiffré à au moins 3,6 milliards d’euros par an», a-t-il ajouté aux côtés du co-rapporteur et sénateur communiste Pierre Barros. Les financements en provenance des collectivités territoriales et des fonds européens «pourraient eux être davantage mobilisés» tout comme les fonds privés.